Thailande part 6, Avant goût de Paris-Dakar, et arrière goût de sable
Je ne sais pas si on va s'en sortir avec ces articles sur la Thaïlande parce que ça fait maintenant presque deux mois qu'on y est parti et impossible de finir les articles.
Il faut dire que quand c'est pas Fred qui part en Mongolie, c'est mes parents qui viennent en Corée et sinon Fred fait aussi du théatre ce qui lui a aussi pris un certain temps.
Bon mais on touche au but les enfants plus que deux jours à commenter !!! Ensuite je ne sais pas de quoi on parlera, des mes vacances en Corée profonde, de mon séjour à Kenting... On verra bien.
Mais revenons à nos moutons, alors cette fois c’est le Fred qui se colle la prose, mais je ne vais pas manquer de glisser mes commentaires aiguisés comme un bec de mouette tropicale.
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F : Et une nuit de plus avec le Coucouraudon…et une grosse araignée, sans parler de l’énorme lézard mural, non mentionné dans les clauses du contrat…
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V : En même temps on n’est pas parti pour faire du camping à la baule, ces petites bêtes mettent une touche exotique dans notre séjour et dans notre chambre.
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V : AAAAAAAARG mais il y a une araignée énorme dans la salle de bain. AAAAAARRRG, l’eau est super froide, j’avais oublié que c’était en option. Pfff je vais filer dans un club à touriste que ça va pas tarder.
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F : Pour se remettre de ces émotions zoologiques (pas si logiques que ça d’ailleurs je trouve !), nous entamons un footing de 8km environ sur le sable déjà chaud pour attraper un gros bateau qui est notre seule chance de rejoindre notre destination finale…KohTamere !
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V : Ya rien de mieux qu’un petit footing sur la plage pour se détendre. Surtout que les pâles mais déjà chaud rayons du soleil caressait ma peau duveteuse (poilu ?) à peine réveillée par mes ablutions matinales sus citées.
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F : Arrivés en sueur sur le bateau et départ vers Koh Phangnan (je ne sais plus comment ça s’écrit, regarde)
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V : je regarde si je veux
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F : Bref, Kho truc, Pour une petite escale puis Koh Tao et surtout cette petite ile paradisiaque juste avant d’arriver sur place.
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V : On sait pas comment ça s’appelle mais c’était super beau en tout cas. Regardez moi cette belle eau bleue les enfants.
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F : Pendant ce parcours marin d’environ 3 heures, alors que je me faisais naturellement bronzer la pilule sur le pont (je ne me souviens plus, quelle température en France le 6 mars…eheh), eh bien notre geek préféré, je vous le donne en 1000, regardait Spider Man dans la cabine réfrigérée….Au secours !!!...Un allemand en short et a sandalette aurait été de meilleure compagnie je crois !!
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V : Alors premièrement j’ai des coups de soleil et puis en plus si je me souviens bien ce n’était pas pendant ce trajet là mais au retour, bougre de buse !
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F : Nous arrivons…Allez c’est parti, criant toujours intrépidement à coco dont le teint était toujours aussi pale à force de regarder la télé pendant ce voyage…
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V : Je proteste
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F : Alors la j’ai dit : « Allez coco… c’est fini les vidéos… on loue des motos !! »
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V : Avec un type pareil faut s’attendre à tout. Je commence à flairer l’embrouille.
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F : Bon je vous le fait rapide, il est 11h du mat’, la cagnard est à son comble…nos sacs vissés au dos on enfourche nos bécanes…et..quoi coco, tu n’arrives pas à démarrer la bête…merde ça part bien !
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V : mais c’est cette s…perie de kick de m…. qui veut rien savoir ! AH, attend il y a une clé pour le démarrage électrique. Bon d’accord.
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F : Bon je sens qu’il est déjà un peu énervé : « j’ai chaud, j’ai faim, ça marche pas, j’ai peur, je n’ai jamais fait de moto outre ma 103 SP à pot Ninja catalysé au carbone 14… » un truc dans le genre me beugle-t-il !!
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V : N’exagérons rien. A ce moment là j’étais justement en train de peaufiner mes virages : tout en glissades et contre braquages savamment dosés.
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F : Enfin je sais que si je l’écoute on aura pas décollé avant 16h… Alors je pars, et je vois discrètement dans mon rétro qu’il me suit en écrasant respectivement une femme handicapée, qui de toute façon n’en avait plus pour très longtemps, un perroquet bulgare (qu’est ce qu’il foutait la putain !) et ses propres (plutôt sales) doigts de pieds…
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V : Ho putain la vieille ! Je l’ai pas loupé celle là. Aïe aïe, je crois que je viens d’écraser un piaf. Passer les vitesses en tong sur une piste défoncée je sais pas si c’est une bonne idée.
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F : Aie aie…c’est pas grave ça forme la jeunesse lui crie-je !! « De toute façon on n’a pas le temps de faire de déposition à la police pour la feu handicapée, il nous faut nous trouver ASAP un toit pour ce soir ! »
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V : et puis y a pas de police sur cette île donc en même temps ça règle le problème.
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F : C’est la que ca se complique…en fait a Koh Tao, il n’y a pas de routes goudronnées, seules des pistes dignes du désert de Gobi sont à disposition de vos serviteurs…qu’à cela ne tienne (casse la tienne !...non pas la moto !!!)…Merde…première chute de coco !
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V : AH mais P…. de B…. de M…. ! (Ami lecteur joue avec nous en remplaçant les …. par les mots suivant : a) Bigre, b) Mince, c) Péripatéticienne, d) Outch)
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F : Bon je connais l’homme, il est vaillant, et je n’oublie pas que tous les coréens trouvent qu’il ressemble de tronche à Superman !!
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V : Véridique ! Lors d’un séjour à Taïwan pas moins de 6 jolies jeunes filles m’ont comparé à Superman ! Par contre je ne sais pas si elles pensaient à Clark Kent ou à Superman. Disons Superman.
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F : Rebelote, rechute, re-levée de la moto, re-coup de soleil pour coco re-ralage…
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V : Ah mais nom de Dieu de nom de Dieu de sable à la c...
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F : Allez coco, finissons de descendre cette petite pente à ornières joliment décorées…et on ira se coucher direct si tu veux !…Quoi ?, s’il y a un bar gogo en bas (les stats les gars, les stats !)..euh non ça m’étonnerait ! Et là, le drame…coco tu as la parole..
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V : Après un safari d’environ 45minutes sous un soleil de plomb nous finissons par arriver à l’hôtel résidence, pas très cher mais surtout complètement perdu. Pas de vie à coté (pas de bars je veux dire) et surtout pas de plage !
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V : Une question se pose alors à nous, est ce que nous serions prêt à refaire de nuit le chemin que nous venons de faire sous le cagnard impitoyable afin de rejoindre un secteur plus animé ? Ma réponse est sans appel, NON NON NON et ReNON !
Surtout qu’un couple dans un hamac bi place mais superposé nous dit sans rire que de toute façon le soir il y a strictement rien à faire à l’endroit où nous sommes.
Nous repartons donc, mon instinct de survit, mis à rude épreuve depuis le matin, me dit qu’on va salement galérer dans la montée, enfin surtout moi.
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F : Donc nous repartons…pareil qu’à l’aller…mais en pire pour coco….euh en fait…Grrr, ehehe pouet pouet, son pneu cross arrière était lisse comme le crâne de Barthez (coco…le foot c comme le cul, ça fait vendre…cool pour les stats !)
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V : En fait au bout de la énième chute, mon nez s’est finalement collé au pneu arrière me montrant qu’il était effectivement méticuleusement lisse et donc pas du tout adapté à la route style rallye de Tunisie. Je me suis, je crois, mis à prier Saint Richard Sainct, patron des motards malchanceux, de m’aider dans la déroute et de me donner les forces de relever ma monture et de crevé les pneus de la mobylette de mon partenaire tellement il m’énerve d’en avoir choisi une à crampon. En plus il fait rien pour m’aider cet empaffé, il pouffe en me prenant en photo.
NEMESIS, Dieu de la juste colère, donnez moi la force de lui casser la gueule !
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F : Bon ayant poussé coco visiblement dans ses derniers retranchements (Mme Couraudon, votre fils n’est qu’une grosse tafiole…je ne vous félicite pas !), je me dis qu’il vaut mieux qu’on se la joue plus cool, et qu’on lui trouve un bungalow rapidos...bon la bonne nouvelle, c’est que crevé comme il est, y’a moyen qu’il roupille les 3 jours…je vais pouvoir aller au bar gogo sans coco !
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V : La beauté du bungalow que nous finissons par trouver aura raison de ma colère implacable. Je garderai de cette expérience quelques marques, de coups de soleil pour la plupart.
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F : En fait, tout était rouge chez coco, sauf le bonnet…mets de la crème, pas de l’huile !!
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V : Tiens ça me fait penser à Cousteau, si on faisait de la plongée ? En plus je sens que je vais avoir plus d’affinité avec une barque et des poissons qu’avec la mobylette et les ornières de tout à l’heure, profitons en.
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V : Nous rentrons finalement au bercail avec quelques coups de soleil supplémentaires.
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F : Bon après ces quelques brasses, nous rentrons au chalet, commandons (Cousteau) deux raclettes, avant de rencontrer un Marseillais qui avait l’air aussi éveillé qu’une marmotte hibernante…
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V : Je doute qu’un coup de soleil soit d’ailleurs à l’origine de son air agar. J’aurai plutôt dit la consommation de psychotrope à base de cannabaceae.
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V : Sympathique tout de même, ce touriste et vagabond perdu dans les affres de la Thaïlande (genre je passe la semaine en compagnie de prostitués) nous indique tout de même que tous les soirs sont organisés des petites fêtes sur une des plages principales de l’île.
Ne repartons donc sur nos fidèles (mais poussiéreux) destriers à la rechercher d’une rave party sur le sable sentant bon le chanvre et la luxure, bref tout ce qu’un touriste normal peut attendre de ce pays magnifique.
En fait, pas de fête, mais juste quelques bars avec de la musique. C’est la fin de la haute saison et déjà les touristes (et surtout les touristesses) ont désertés le paradisiaque ilot. Tant pis, la fête ce sera pour une autre fois. Nous retournons bredouille dans nos pénates et sirotons, en guise de chill out, un cocktail (ou quatre je me souviens plus très bien) face à la mer.
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F : Coco est tellement crevé qu’il s’endort sur le porche du bungalow, et moi dans la porsche du Megalo…Bonne nuit !
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V : C’est promis demain j’arrête les calembours me dis-je en m’aspergeant d’huile anti moustique à base de citron me permettant de passer au flair de cette insecte pour un plat de saumon fumée, et donc par là même d’éviter les piqures irritatives de cette infâme erreur de la nature puisque le moustique, comme chacun le sait, déteste le saumon.
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Bonne nuit mes enfants bonne nuit.
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Dans l’épisode suivant Frederic vous décrira ses ébats poignants avec la chaise longue du bungalow quand à moi… et bien je ne sais pas parce que je n’arrive pas à me souvenir de ce qu’on a fait la 7ième journée. (Par contre la 8ième ça je m’en souviens, hein Fred !)